Authenticité et besoin d’être aimé: comment rester fidèle à soi

Nous avons tous des parts d’ombre dont nous sommes plus ou moins conscients.
Souvent, nous préférons les garder cachées, dissimulées.
Nous privilégions ce qui est beau, lumineux. Parce que cela nous semble plus acceptable.
Et peut-être aussi parce que cela nous rend plus aimables aux yeux des autres. Cela nous permet de préserver une bonne image de nous-même.

Ah, cet amour et cette reconnaissance que nous avons si souvent tendance à chercher à l’extérieur…
« Aime-moi, dis-moi que je suis à la hauteur, que je suis digne d’être aimé·e, apprécié·e, que j’ai de la valeur… »

La fameuse quête d’amour inconditionnel
Alors que nous vivons encore tant de relations et de situations conditionnées.
Il nous arrive même d’échanger un peu de notre authenticité contre un semblant d’amour ou de validation.

Et pourtant, au fond de nous, il y a ce besoin viscéral :
celui d’être vrai(e), de pouvoir se montrer vulnérable, et d’être aimé(e) tel(le) que nous sommes.
Pas pour ce que nous faisons, mais bien pour qui nous sommes.

Oui, il y aura toujours des responsabilités et des attentes dans toute relation — c’est normal, naturel, nécessaire pour fonctionner ensemble sur la durée. Mais cela n’empêche pas de poser une base relationnelle saine, simple, authentique.

Nous avons tous déjà mis sous silence des parts de nous que nous n’aimions pas trop. C’est humain.
Mais tôt ou tard, elles refont surface, et souvent quand on s’y attend le moins.
Et là… bam, le joli décor que nous nous étions efforcés de maintenir s’effondre dans un grand fracas.
Allez, c’était bien joli tout ça, mais maintenant… place au côté obscur de la force !
Les masques tombent. Plus moyen de se cacher.

(Oui, j’aime bien mettre quelques touches d’humour dans mes contenus 😉)

Que faire ?
Le pire serait encore de continuer à faire semblant, à prétendre, à rester dans un contrôle… qui, en réalité, nous échappe.

Au contraire, c’est une invitation à oser se montrer authentique et vulnérable, même si cela dérange, même si cela en choque certains. Nous ne sommes pas responsables des réactions des autres.
Si les façades ne tiennent plus, c’est qu’il est probablement temps d’exprimer sa vérité, de parler avec son cœur, pas seulement avec le mental ou les conditionnements. Même si cela fait peur et nous met dans l’inconfort.

Je suis convaincue que l’authenticité et la vulnérabilité sont des piliers de notre équilibre relationnel.
Avec l’amour, la bienveillance et le respect, cela va de soi.

Et la bonne nouvelle ?
Même si nous n’avons pas grandi dans un environnement qui encourageait cette authenticité ou cette vulnérabilité, il est toujours possible de les développer.
À condition de s’y autoriser, par amour et bienveillance pour soi-même, tout en apprenant à créer les conditions qui favorisent la confiance, l’ouverture.

Oui, cela peut prendre un peu de temps.
Oui, cela se cultive sur la durée.
Mais c’est toujours garant de paix et de satisfaction.
Et, bien souvent, le simple fait qu’une personne, dans un groupe ou une famille, s’autorise à être authentique et vulnérable… suffit à enclencher un cercle vertueux. Où chacun(e), à son rythme, s’autorise à faire de même.

Et si ce n’est pas bien accueilli par l’autre, ou par le groupe ?
On peut patienter un peu, persévérer, pourquoi pas…
Mais si, vraiment, il n’est pas possible d’être soi-même — ou pire, si cela devient toxique — alors peut-être que cette relation, cette communauté, n’est plus juste pour nous.

Dans ce cas, il vaut mieux s’en éloigner, ou même mettre fin à ce qui n’a plus lieu d’être.

Et vous ?

  • Quel est votre rapport à l’authenticité, à la vulnérabilité ?

  • Vous y autorisez-vous facilement ?

  • Ou est-ce quelque chose que vous aimeriez cultiver davantage ?

✨ Et si vous aviez un conseil à offrir à quelqu’un qui cherche à développer ces qualités…
Lequel serait-il ?

Merci pour vos commentaire et partages ✨

À très vite pour un nouveau article ! 💫

Ingrid

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